Ursula K. Le Guin (1929-2018) – Non si può cambiare niente dall’esterno. Stando al di fuori, puoi scorgere le linee del disegno. Vedi cosa è sbagliato, cosa manca. Vorresti aggiustarlo. Ma non puoi annodare i fili. Devi esserci dentro, tesserli. Tu stesso devi esser parte del tessuto.

Le Guin Ursula K

 

 

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«Non si può cambiare niente dall’esterno. Stando al di fuori, guardando dall’alto, con un colpo d’occhio generale puoi scorgere le linee del disegno. Vedi cosa è sbagliato, cosa manca. Vorresti aggiustarlo. Ma non puoi annodare i fili. Devi esserci dentro, tesserli. Tu stesso devi esser parte del tessuto».

Ursula K. Le Guin, Un uomo del popolo (A Man of the People), in Il giorno del perdono, p. 156.

 

Ursula K. Le Guin, The Left Hand of Darkness

«La luce è la mano sinistra delle tenebre,
E le tenebre la mano destra della luce,
Due sono uno, vita e morte,
e giacciono, insieme come amanti in Kemmer,
Come mani giunte, come la meta e la via».

Ursula K. Le Guin, La mano sinistra delle tenebre.

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« La luce è la mano sinistra delle tenebre, E le tenebre la mano destra della luce, Due sono uno, vita e morte, e giacciono, insieme come amanti in Kemmer, Come mani giunte, come la meta e la via. »

 


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Karim De Broucker – Maura Del Serra est une personnalité majeure de la littérature italienne et européenne actuelle.

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Maura Del Serra est une personnalité majeure

de la littérature italienne et européenne actuelle

004   Née en 1948 à Pistoia en Toscane, Maura Del Serra est une personnalité majeure de la littérature italienne et européenne actuelle. Elle est poète, dramaturge, essayiste, traductrice, professeur de littérature italienne moderne et contemporaine, chercheur en littérature comparée à l’université de Florence. Ses ouvrages ont été traduits en de nombreuses langues.

Afin de mieux saisir l’esprit qui anime son théâtre et sa poésie, il sera utile d’offrir un aperçu rapide de son œuvre de traductrice. ainsi que des principales orientations de sa recherche critique et universitaire.

Ceux-ci la font entrer, dès les années 1970 dans un compagnonnage fidèle avec Dino Campana, essentiellement pour ses Chants orphiques (publications en 1973, 1984, 1988, 1997). Elle consacre aussi des études approfondies à l’«hermétique» Carlo Betocchi, toujours largement considéré en son pays comme un guide moral, à Margherita Guidacci, au «métaphysicien» Arturo Onofri, au prêtre-poète Clemente Rebora, à la poésie liturgique de Piero Jahier, grand traducteur de Claudel, (ouvrage pour lequel elle obtient le prix Tagliacozzo de la critique littéraire, 1986), sans compter des travaux sur Montale et Ungaretti. Tous ces écrivains sont poètes, on l’aura remarqué, et auteurs de textes marqués par une profondeur spirituelle ou explicitement religieuse.

Comme traductrice elle offre aux lecteurs les voix des mystiques Jacopone da Todi, George Herbert, cet autre métaphysicien, Juana Inés de la Cruz, Francis Thompson, Tagore. Mais elle est aussi en Italie la principale traductrice de l’œuvre de Virginia Woolf, une travail distingué par le prestigieux prix “Carlo Betocchi” en 1994, ainsi que du deuxième tome de la Recherche : A l’ombre des jeunes filles en fleur, dont elle a dirigé l’édition. Ajoutons les noms de Borges et Shakespeare, Simone Weil, Cicéron; et terminons par deux femmes juives allemandes qu’elle fait découvrir à ses compatriotes: Else Lasker-Schüler, poète et dessinatrice, et la touchante et mystérieuse figure de l’humble Gertrud Kolmar.

Ainsi influencée, dès le début, par le courant néo-orphique italien, la poésie de Maura Del Serra, à la manière de la lyre du héros thrace, cherche à se rendre capable de captiver les choses, les êtres et les «dieux» par une mélodie que tous reconnaissent, par des accents capables de parler aux âmes aussi bien «en surface» qu’aux «Enfers». C’est une poésie méridienne (Meridiana Florence, Giuntina, 1987; prix Dessi 1987; prix A. Gatto, 1988), qui montre la concorde de ces deux univers (Concordanze – Poésie 1983-1984, Florence, Giuntina, 1985), mais, toujours, à partir des plus humbles réalités de la vie. En un mot peut-être, comme on pourra avoir un aperçu dans les inédits, remarquablement rendus par André Ughetto, que propose notre revue, Maura Del Serra, en harmonie avec les voies qu’elle explore, pratique une écriture de l’accord, dense et cristalline tout à la fois, tissée d’oxymores, de chiasmes et de toute la gamme des métonymies.

Plusieurs des figures rencontrées dans le reste de son œuvre (Simone Weil, Juana Inés de la Cruz et, récemment, la compagne de jeunesse d’Augustin d’Hippone) se retrouvent dans son théâtre. Mais cette fois-ci, Maura Del Serra explore la tension que de telles femmes et de tels hommes, profondément aimantés par cette vérité qui, découverte en eux-mêmes, les relie secrètement à tous les êtres, éprouvent paradoxalement avec le monde atrophié et conformiste qui les entoure. Plusieurs prix ont également récompensé ce versant de sa création, dont le prix international Flaiano en 1992 pour une pièce inspirée du mythe de Méléagre: Le fils, parue dans «Oggi e domani», n. 10.

En 2000, le prix de la Culture de la Présidence du Conseil des Ministres est venu couronner l’ensemble de son œuvre.

Pour une information plus complète on pourra se reporter et à son site personnel: http://www.nuovorinascimento.org/delserra/home.htm

(Bibliographie, biographie, etc.)

                                                                         Karim De Broucker

 


Karim De Broucker, né en 1969 à Marseille, enseigne les lettres classiques et le grec du Nouveau Testament à l’ISTR de cette même ville.
Il a été membre pendant douze ans d’une fraternité monastique dans une cité des quartiers Nord de Marseille.

PUBLICATIONS

Poèmes édités en revue : Encres Vives 1992, Autre Sud 2004, Phœnix 2013.

Recueil : Mannes, Editions La Porte (Laon), juin 2013.

Billets audio bimensuels sur des textes bibliques, site du diocèse de Marseille (depuis 2009).


Maura Del Serra – Adattamento teatrale de “La vita accanto” di Mariapia Veladiano
Maura Del Serra, Franca Nuti – Voce di Voci. Franca Nuti legge Maura Del Serra.
Intervista a Maura Del Serra. A cura di Nuria Kanzian. «Mantenersi fedeli alla propria vocazione e all’onestà intellettuale, senza cedere alle lusinghe di un facile successo massmediatico»
Maura Del Serra – Il lavoro impossibile dell’artigiano di parole
Maura Del Serra – La parola della poesia: un “coro a bocca chiusa”
Maura Del Serra, «Teatro», 2015, pp. 864
Maura Del Serra – Quadrifoglio in onore di Dino Campana
Maura Del Serra – I LIBRI ed altro
Maura Del Serra – Miklós Szentkuthy, il manierista enciclopedico della Weltliteratur: verso l’unica e sola metafora
Maura Del Serra – Al popolo della pace.
Maura Del Serra – «L’albero delle parole». La mia vita è stata un ponte per centinaia di vite, che mi hanno consumato e rinnovato, per loro libera necessità.

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Ernesto Che Guevara (1928-1967) – Nel cinquantesimo dell’assassinio di Ernesto Che Guevara (9 Ottobre 1967). Le sue lettere del 31 marzo 1965 e del 1° Aprile 1965 indirizzate a Fidel Castro, ai genitori e ai figli.

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Y sembrada en la sangre de mi muerte
ejana con raìces mudables
bajo un tiempo de piedra,
Soledad!,
flor nostàlgica de vivientes paredes,
Soledad de mi trànsito detenido en la tierra.

Ernesto Che Guevara

 

 

Il 31 marzo 1965 Ernesto Che Guevara scrive a Fidel Castro:

 

«A Fidel Castro

“Año de la Agricultura” La Habana,

31 marzo 1965

Fidel:
me recuerdo en esta hora de muchas cosas, de cuando te conocí en casa de María Antonia, de cuando me propusiste venir, de toda la tensión de los preparativos.
Un día pasaron preguntando a quién se debía avisar en caso de muerte y la posibilidad real del hecho nos golpeó a todos. Después supimos que era cierto, que en una revolución se triunfa o se muere (si es verdadera). Muchos compañeros quedaron a lo largo del camino hacia la victoria.
Hoy todo tiene un tono menos dramático porque somos más maduros, pero el hecho se repite. Siento que he cumplido la parte de mi deber que me ataba a la Revolución cubana en su territorio y me despido de ti, de los compañeros, de tu pueblo que ya es mío.
Hago formal renuncia de mis cargos en la Dirección del Partido, de mi puesto de Ministro, de mi grado de Comandante, de mi condición de cubano. Nada legal me ata a Cuba, sólo lazos de otra clase que no se pueden romper como los nombramientos.
Haciendo un recuento de mi vida pasada creo haber trabajado con suficiente honradez y dedicación para consolidar el triunfo de la Revolución.
Mi única falta dealguna gravedad es no haber confiado más en ti desde los primeros momentos de la Sierra Maestra y no haber comprendido con suficiente celeridad tus cualidades de conductor y de revolucionario.
He vivido días magníficos y sentí a tu lado el orgullo de pertenecer a nuestro pueblo en los días luminosos y tristes de la Crisis del Caribe.
Pocas veces brilló más alto un estadista que en esos días, me enorgullezco también de haberte seguido sin vacilaciones, identíficado con tu manera de pensar y de ver y apreciar los peligros y los principios.
Otras tierras del mundo reclaman el concurso de mis modestos esfuerzos. Yo puedo hacer lo que te está negado por tu responsabilidad al frente de Cuba y llegó la hora de separarnos.
Sépase que lo hago con una mezcla de alegría y dolor; aquí dejo lo más puro de mis esperanzas de constructor y lo más querido entre mis seres queridos…y dejo un pueblo que me admitió como un hijo; eso lacera una parte de mi espíritu. En los nuevos campos de batalla llevaré la fe que me inculcaste, el espíritu revolucionario de mi pueblo, la sensación de cumplir con el más sagrado de los deberes: luchar contra el imperialismo dondequiera que esté; esto reconforta y cura con creces cualquier desgarradura.
Digo una vez más que libero a Cuba de cualquier responsabilidad, salvo la que emane de su ejemplo. Que si me llega la hora definitiva bajo otros cielos, mi último pensamiento será para este pueblo y especialmente para ti. Que te doy las gracias por tus enseñanzas y tu ejemplo al que trataré de ser fiel hasta las últimas consecuencias de mis actos.
Que he estado identificado siempre con la política exterior de nuestra Revolución y lo sigo estando. Que en dondequiera que me pare sentiré la responsabilidad de ser revolucionario cubano, y como tal actuaré. Que no dejo a mis hijos y mi mujer nada material y no me apena: me alegra que así sea.
Que no pido nada para ellos pues el Estado les dará lo suficiente para vivir y educarse.
Tendría muchas cosas que decirte a ti y a nuestro pueblo, pero siento que son innecesarias, las palabras no pueden expresar lo que yo quisiera, y no vale la pena emborronar cuartillas.
Hasta la victoria siempre. ¡Patria o Muerte!
Te abraza con todo fervor revolucionario.

“Che”».

«A Fidel Castro

L’Avana, “Anno dell’agricoltura”

31 marzo 1965

Fidel,
in questa ora mi ricordo di molte cose, di quando ti ho conosciuto in casa di Maria Antonia, di quando mi hai proposto di venire, di tutta la tensione dei preparativi.
Un giorno passarono a domandare chi si doveva avvisare in caso di morte, e la possibilità reale del fatto ci colpì tutti. Poi sapemmo che era proprio così, che in una rivoluzione, se è vera, si vince o si muore, e molti compagni sono rimasti lungo il cammino verso la vittoria.
Oggi tutto ha un tono meno drammatico, perché siamo più maturi, ma il fatto si ripete. Sento che ho compiuto la parte del mio dovere che mi legava alla rivoluzione cubana nel suo territorio e mi congedo da te, dai compagni, dal tuo popolo, che ormai è il mio.
Faccio formale rinuncia ai miei incarichi nella direzione del partito, al mio posto di ministro, al mio grado di comandante, alla mia condizione di cubano. Niente di giuridico mi lega a Cuba; solo rapporti di altro tipo che non si possono spezzare come le nomine.
Se faccio un bilancio della mia vita, credo di poter dire che ho lavorato con sufficiente rettitudine e abnegazione a consolidare la vittoria della rivoluzione.
Il mio unico errore di una certa gravità è stato quello di non aver avuto fiducia in te fin dai primi momenti della Sierra Maestra e di non aver compreso con sufficiente rapidità le tue qualità di dirigente e di rivoluzionario.
Ho vissuto giorni magnifici e al tuo fianco ho sentito l’orgoglio di appartenere al nostro popolo nei giorni luminosi e tristi della crisi dei Caraibi.
Poche volte uno statista ha brillato di una luce più alta che in quei giorni; mi inorgoglisce anche il pensiero di averti seguito senza esitazioni, identificandomi con la tua maniera di pensare e di vedere e di valutare i pericoli e i princìpi.
Altre sierras nel mondo reclamano il contributo delle mie modeste forze. Io posso fare quello che a te è negato per le responsabilità che hai alla testa di Cuba, ed è arrivata l’ora di separarci.
Lo faccio con un misto di allegria e di dolore; lascio qui gli esseri che amo, e lascio un popolo che mi ha accettato come figlio; tutto ciò rinascerà nel mio spirito; sui nuovi campi di battaglia porterò la fede che mi hai inculcato, lo spirito rivoluzionario del mio popolo, la sensazione di compiere il più sacro dei doveri: lottare contro l’imperialismo dovunque esso sia; questo riconforta e guarisce in abbondanza di qualunque lacerazione.

Ripeto ancora una volta che libero Cuba da qualsiasi responsabilità tranne da quella che emanerà dal suo esempio; se l’ora definitiva arriverà per me sotto un altro cielo, il mio ultimo pensiero sarà per questo popolo e in modo speciale per te; ti ringrazio per i tuoi insegnamenti e per il tuo esempio a cui cercherò di essere fedele fino alle ultime conseguenze delle mie azioni.
Mi sono sempre identificato con la politica estera della nostra rivoluzione e continuo a farlo; dovunque andrò sentirò la responsabilità di essere un rivoluzionario cubano e come tale agirò; non lascio a mia moglie e ai miei figli niente di materiale, ma questo non è per me ragione di pena: mi rallegro che sia così.
Non chiedo niente per loro perché lo stato gli darà il necessario per vivere e per educarsi.
Avrei molte cose da dire a te e al nostro popolo, ma sento che le parole non sono necessarie e che non possono esprimere quello che io vorrei dire; non vale la pena di consumare altri fogli.
Fino alla vittoria sempre. Patria o Morte!
Ti abbraccio con grande fervore rivoluzionario

“Che”».

 


Il 1º aprile del 1965, Ernesto Che Guevara

scrive le lettere di addio ai suoi genitori e ai suoi figli:

 

 

 

Il piccolo Che in braccio alla madre.

Il piccolo Che in braccio alla madre.

 

004. Piccolo Ernesto

1929 – Il piccolo Ernesto con il padre.

 

Ernesto, Celia, Ana Maria e Roberto in piscina con i genitori.

Ernesto, Celia, Ana Maria e Roberto in piscina con i genitori.

Ai miei genitori

«Miei cari, ancora una volta sento sotto i talloni le costole di Ronzinante; mi rimetto in cammino col mio scudo al braccio. Sono passati quasi dieci anni da quando vi scrissi un’altra lettera di commiato.
A quel che mi ricordo, mi rammaricavo allora di non essere miglior soldato e miglior medico; la seconda cosa ormai non m’interessa, come soldato non sono tanto male.
Nulla è cambiato di essenziale, salvo che sono molto più cosciente, e il mio marxismo si è radicato e depurato. Credo nella lotta armata come unica soluzione per i popoli che lottano per liberarsi e sono coerente con le mie convinzioni.
Molti mi diranno che sono un avventuriero, e lo sono, solo di un tipo diverso, di quelli che rischiano la pelle per dimostrare le proprie verità. Può darsi che questa sia la volta definitiva. Non lo cerco, ma rientra nel calcolo logico delle probabilità. Se è così, questo è il mio ultimo abbraccio.
Vi ho amato molto, solo che non ho saputo esprimere il mio affetto; sono estremamente rigoroso nelle mie azioni e credo che a volte non mi abbiate capito. Non era facile capirmi, d’altra parte; credetemi, almeno oggi.Ora una volontà che ho perfezionato con compiacimento da artista sosterrà due gambe molli e due polmoni stanchi.
Ricordatevi di tanto in tanto di questo piccolo condottiero del secolo XX. Un bacio a Celia a Roberto, Juan Martin e Pototín, a Beatriz, a tutti. A voi un grande abbraccio da figliol prodigo e ribelle.

Ernesto»


Ai miei figli

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Marzo 1965, con Aleida, Celia, Aleida, Camilo ed Ernesto.

«Queridos Hildita, Aleidita, Camilo, Celia y Ernesto: si alguna vez tienen que leer esta carta, será porque yo no este entre Uds. Casi no se acordaran de mí y los más chiquitos no recordarán nada.
Su padre ha sido un hombre que actúa como piensa y, seguro ha sido leal a sus convicciones.
Crezcan como buenos revolucionarlos. Estudien mucho para poder dominar la técnica que permite dominar la naturaleza. Acuérdense que la Revolución es lo importante y que cada uno de nosotros, solo, no vale nada.
Sobre todo, sean siempre capaces de sentir en lo más hondo cualquier injusticia cometida contra cualquiera en cualquier parte del mundo. Es la cualidad mas linda de un revolucionario.
Hasta siempre hijitos, espero verlos todavía.
Un beso grandote y un abrazo de papà.

Cari Hildita, Aleidita, Camilo, Celia ed Ernesto, se un giorno dovreste leggere questa lettera, è perché non sarò più tra voi. Quasi non vi ricorderete di me e i più piccolini non mi ricorderanno affatto.
Vostro padre è stato un uomo che agisce come pensa ed è certamente stato fedele alle sue convinzioni.
Crescete come buoni rivoluzionari. Studiate molto per poter dominare la tecnica che permette di dominare la natura. Ricordatevi che l’importante è la rivoluzione e che ognuno di noi, da solo, non vale niente.
Soprattutto siate sempre capaci di sentire nel più profondo di voi stessi ogni ingiustizia commessa contro chiunque in qualsiasi parte del mondo: è la qualità più bella di un rivoluzionario.
Arrivederci, bambini miei, spero di rivedervi ancora.
Un grande bacio e abbraccio da papà».


 

Ultima pagina del Diario di Guevara in Bolivia

Ultima pagina del Diario di Guevara in Bolivia

 


Ernesto Che Guevara (1928-1967) – Ha più valore, un milione di volte, la vita di un solo essere umano che tutte le proprietà dell’uomo più ricco della terra.
Ernesto Che Guevara (1928-1967) – 1951 … adesso sapevo che io starò con il popolo. E preparo il mio essere come un tempio sacro in cui risuoni di nuove vibrazioni e nuove speranze il grido del proletariato.
Ernesto Che Guevara (1928-1967) – Non si può arrivare al comunismo con la facilità con cui si beve un bicchiere d’acqua. Ma noi dobbiamo tenere lo sguardo fisso a quella meta. L’uomo è l’attore cosciente della storia. Senza questa coscienza, che abbraccia anche quella del proprio essere sociale, non può esserci comunismo.

 


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