Chiara Fiorillo – Fiche du film “La Nuit de Varennes” de Ettore Scola

Ettore Scola, Il mondo nuovo
Chiara Fiorillo

Fiche du film “La Nuit de Varennes” de Ettore Scola

 

 

TITRE: “La Nuit de Varennes”

SOCIÉTÉS DE PRODUCTION: Gaumont (France), FR3 Cinéma (France), Opera Films Produzione (Italie).

DATE DE SORTIE: 12 mai 1982

METTEUR EN SCÈNE: Ettore Scola. Ettore Scola, né le 10 mai 1931 à Trevico, d’abord a étudié droit et puis a travaillé comme dessinateur de presse de 1947 à 1952. Il a débuté dans le cinéma en 1953 come scénariste et coécrivant et en tout il a rédigé une vingtaine de scénarios, notamment pour l’acteur Totò. En 1964 il a réalisé son premier long métrage Parlons femmes et il a commencé à être reconnu avec Drame de la jalousie, pour lequel Marcello Mastroianni a été récompensé au Festival de Cannes 1970. Il a reçu le Prix de la mise en scène au 29e Festival de Cannes avec le film Affreux, sales et méchants et il a obtenu beaucoup de succès en 1977 avec Une journée particulière, interprété par Sophia Loren et Marcello Mastroianni. Ettore Scola a réalisé près de quarante films en quarante ans. Le 19 janvier 2016, Scola est mort à l’âge de 84 ans à Rome.

GENRE: Film historique.

ÉPOQUE: XVIIIe siècle, 1791-1793.

LIEUX: Centre-ville de Paris, Palais des Tuileries, relais de poste des Messageries Royales de Paris, itinéraire entre Paris et Metz, Varennes.

PERSONNAGES: Les protagonistes du film sont l’écrivain français Nicolas Edme Restif de la Bretonne et l’intellectuel vénitien Jacques Casanova. Les personnages principaux sont: la comtesse Sophie de la Borde (amie et dame de compagnie de la Reine Marie-Antoinette), Thomas Paine (intellectuel et écrivain britannique de la Révolution Américaine), Monsieur De Wendel (propriétaire de forges en Basse-Alsace), Virginia Capacelli (cantatrice bolognaise), De Florange (juge hypocrite), Madame Adélaïde Gagnon (noble dame veuve). Les personnages secondaires sont : le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette, Madame Faustine (vieille amie de Restif de la Bretonne et propriétaire d’un lupanar), Monsieur Jacob (coiffeur de la comtesse), Émile Delage (étudiant révolutionnaire), Marie-Madeleine (la servante de Sophie), Agnès (fille de Restif de la Bretonne), Monsieur Sauce (épicier et maire-adjoint de Varennes), Madame Sauce, Nanette Precy et Bayon (commandant de la garde nationale).

INTRIGUE : À Paris l’écrivain libertin Restif de la Bretonne, surnommé « hibou » parce que habitué à se fondre dans les nuits de la ville, rencontre une vielle connaissance, la propriétaire d’un lupanar Madame Faustine, qui l’invite à profiter et à faire la connaissance d’une de ses jeunes et belles filles. À Paris circulent les rumeurs d’un plan d’évasion du palais des Tuileries et d’une imminente fuite de la famille royale et le curieux Nicolas Edme Restif de la Bretonne en est très intéressé, surtout lorsqu’il entend la fille de Faustine, serveuse royale, raconter à sa mère que la Reine avait été vue laisser sa chambre à onze heures et demi. Lorsqu’il rentre à la maison, Rétif apprend de sa fille Agnès que pendant son absence des officiers ont séquestré sa propriété à cause de ses dettes et que l’écrivain britannique de la Révolution Américaine Thomas Paine (pour lequel il doit imprimer un manuscrit mais il n’a pas encore reçu une avance d’argent) va partir le lendemain pour Metz. Rétif donc décide d’aller chercher Paine pour lui demander de l’argent. Rétif, en se promenant autour des Tuileries, assiste au départ en carrosse d’une noble dame avec des mystérieux paquets et de son coiffeur et il commence à avoir le soupçon d’une possible fuite de la famille royale. Le jour suivant au départ des Messageries Royales de Paris il rencontre finalement Thomas Paine qui allait partir pour Metz et qui lui donne un peu d’argent pour les frais d’impression du manuscrit. Peu après Rétif reconnaît la dame de la vielle, avec les mystérieux paquets, monter sur une voiture et sa curiosité et son besoin de connaître la vérité le poussent à prendre part au voyage. L’aventure pour Rétif commence par la diligence ratée pendant qu’il cherchait d’acheter le billet avec l’argent juste reçu. Par conséquent il loue un cheval pour la rejoindre. Cette voiture emmène ses passagers jusqu’à Metz, en passant par la route empruntée quelques heures auparavant par la berline transportant le roi et sa famille. À l’intérieur de la diligence ont donc pris place, au départ de Paris, six passagers, trois femmes et trois hommes, qui confrontent leurs expériences et leurs différents points de vue sur la Révolution française. Il y a la comtesse Sophie de La Borde, amie d’enfance et dame de compagnie de Marie-Antoinette, aristocrate triste qui voyage accompagnée de son coiffeur Monsieur Jacob, partageant le siège du cocher, et de sa jeune servante Marie-Madeleine, assise sur l’impériale aux côtés d’Émile Delage. Puis il y a le juge de Florange, un homme hypocrite qui exprime du mépris à l’égard du peuple, surtout comme « le protagoniste d’œuvres littéraires », accompagnant sa maîtresse Virginia Capacelli, cantatrice qui va avoir un concert à l’Opéra de Metz. Le riche industriel lorrain, Monsieur De Wendel est actif et très ouvert à la discussion, en particulier avec son ami révolutionnaire Thomas Paine. Le sixième passager est une femme de la grande bourgeoisie, Adélaïde Gagnon, veuve triste d’un important producteur de Champagne.

Dans la tentative de rattraper la diligence, Restif est aidé par un aristocrate déchu qui se présente sur le pseudonyme de « Chevalier de Seingalt », mais en réalité il s’agit de Jacques Casanova, voyageant en incognito pour échapper aux sbires du compte Waldstein. Malgré les apparentes différences physiques et de pensée politique, les deux trouvent une forte alliance intellectuelle et une complicité, qui les emmènent à continuer le voyage ensemble sur la « désobligeante » de Casanova. Après avoir rattrapé la diligence, à l’arrêt du relais de poste de Meaux, Rétif découvre d’un homme qu’une grande berline y est passée à six heures du matin, donc ses soupçons augmentent et il se confronte sur le possible plan de fuite royale avec Monsieur Paine. Au moment du départ Rétif peut finalement joindre la diligence, tandis que Casanova repart en désobligeante. Dans la voiture les passagers discutent et parlent des aventures et de la vie du charmant Casanova, lequel peu après est obligé à arrêter son chemin à cause d’une roue cassée du cabriolet. La voiture des Messageries Royales rattrape l’homme et la comtesse de La Borde l’invite à continuer le voyage jusqu’à la prochaine étape dans la diligence. Casanova accepte l’invite, mais Monsieur Jacob est forcé par sa dame à rester surveiller les bagages de l’homme jusqu’à l’arrivée du carrossier. Ainsi la diligence s’anime grâce à Restif de la Bretonne et Casanova, qui mettent leur riche expérience de la vie et du plaisir au service des passagers, avides d’être instruits à l’amour et à la séduction par de tels maîtres. La voiture, trop lourde, doit s’arrêter au pied d’une montée située à l’entrée d’un bois. Les passagers sont invités à descendre et à marcher. Casanova entonne l’air du catalogue en duo avec Virginia, alors que De Florange et De Wendel échangent leurs inquiétudes faces aux révoltes des ouvriers. Ensuite la découverte d’objets abandonnés par la famille royale après un déjeuner sur l’herbe, (en particulier un mouchoir ramassé par Sophie), confirme son passage et sa fuite vers les frontières de l’Est. Puis ils continuent le voyage en carrosse. Plus tard ils descendent de la diligence pour se restaurer dans un relais de poste, et dans une auberge ils rencontrent l’envoyé de l’Assemblée législative Bayon, se reposant de la poursuite de la berline royale et ordonnant l’arrestation du Roi, sur ordre du général La Fayette. Après la nouvelle de la fuite royale et de l’arrestation, les passagers déjeunent dans l’auberge et se confrontent sur cet événement. Monsieur Jacob rejoint les autres aristocrates et donc Casanova peut repartir dans sa «désobligeante» réparée, après avoir refusé la déclaration d’amour de la veuve Gagnon. Au suivant arrêt de la diligence Adélaïde Gagnon termine son voyage, alors que Rétif retrouve son ami Jacques Casanova dans une auberge avec Nanette, la mère de son épouse défunte Zéphire, et ils passent la soirée tous ensemble. Les deux continuent le voyage ensemble jusqu’à l’étape suivante, où Casanova est rattrapé par les hommes de Waldstein et donc doit reprendre la route du château de Dux. Le Roi et la Reine ont été reconnus à Sainte-Menehould par le maître de poste Drouet et puis Monsieur Sauce, maire-adjoint de Varennes-en-Argonne, les a arrêtés et les retient “prisonniers” chez lui en attendant les ordres venus de Paris. Cette nouvelle se répand et le peuple français en colère marche vers Varennes. De plus en plus les paysans, les gardes nationaux et les officiers arrivent à Varenne, chez l’épicier Sauce. Après l’arrestation, le couple est reconduit à Paris suivi par une immense foule.

 

THÈMES : Le film raconte l’épisode de la fuite manquée de la famille royale du Palais des Tuileries vers le nord dans la nuit du 20 au 21 juin 1791. Le plan de la fuite, dont le projet remonte au 5 octobre 1789, consistait à rejoindre le bastion royaliste de Montmédy, au nord-est de la France, et les troupes guidées par le marquis de Bouillé pour lancer une contre-révolution. Le général La Fayette, chargé de la surveillance assidue de la famille royale, au courant du départ, ordonne l’arrestation du Roi, qui se passe plus tard à Varennes. Le contexte historique du film est celui de la Révolution française, où l’idée d’une république commence à faire son chemin.

Dans le film le thème du libertinage est très présente, en effet le XVIIIe siècle en France est marqué par le roman libertin, dont un des auteurs le plus importants est Restif de la Bretonne, et beaucoup de scènes soulignent l’érotisme et le scandale.

Un autre thème très important qui domine le film est celui de la fuite inéluctable du temps identifiable dans les personnages de Restif et Casanova. Au-delà des apparences, les deux personnages sont liés par une forte estime, par leur culture, par la complicité d’un passé mouvementé de grands séducteurs, mais surtout par la difficile acceptation du poids des ans qui leur fait regretter amèrement leur jeunesse. La représentation de Casanova désenchanté, nostalgique et caractérisé par le teint blanc et plâtreux, comme un homme victime du temps et qui a perdu son éclat, en est le majeur témoignage.

La comtesse de La Borde est une aristocrate triste et profondément convaincue de la légitimité de la monarchie absolue et très dévouée à la famille royale. Elle ne peut concevoir que le pouvoir royal et l’amour du peuple pour son souverain puissent être remis en question par la Révolution. Elle croit en son roi comme on croit en un « idéal », en une « religion » et donc elle incarne la dévotion absolue à la royauté: elle ramasse un mouchoir abandonné par les fugitifs royaux après un repas en forêt ; elle garde un précieux écrin à médaillons avec les portraits des membres de la famille royale ; elle transporte les habits de cérémonie du roi (dans les mystérieux paquets qui intriguaient Restif) et s’incline devant le mannequin sur lequel Jacob les dispose, après l’arrestation de Louis XVI. La comtesse soutient l’ordre divin du Roi, en revanche Thomas Paine pense qu’il s’agit d’un stratagème pour transmettre le pouvoir aux fils et continuer la dynastie. De l’autre côté le film propose la représentation du peuple français en colère voulant l’arrestation et, plus tard, l’exécution du couple royale et de la foule déchaînée qui n’accepte plus de subir et de vivre dans la misère.

J’ai remarqué aussi le thème de la précarité des ressources économiques des certains hommes de culture à l’époque, comme on peut voir de la condition de Jacques Casanova réduit au bibliothécaire au service du comte Waldstein, ou celle de Goldoni, cité par Casanova dans le film.

 

COMMENTAIRE : Le film est très intéressant et particulier, car il présente une reconstruction historique d’un des chapitres les plus représentatifs de la Révolution française comme la fuite de la famille royale et son arrestation à Varennes d’une perspective originale. En effet il ne se concentre pas sur les chefs d’état qui prenait les décisions, mais sur les idées des gens modestes qui les subissaient. Il a choisi donc de mettre à l’intérieur d’un carrosse des personnages distincts avec des points de vue différents qui se confrontent sur cet événement. Le Roi et la Reine apparaissent une seule fois à la fin du film, mais on ne voit que leurs jambes.

Le film a comme toile de fond le voyage en carrosse, et est caractérisé par de très bons costumes et de excellentes interprétations des acteurs, notamment celle de Marcello Mastroianni que montre un Casanova fragile, vieilli, victime de la fuite du temps, regrettant sa jeunesse, et représenté en blanc marmoréen comme préfiguration d’une morte prochaine.

Le choix d’Ettore Scola de l’écart sémantique qui sépare le titre français (La Nuit de Varennes), évoquant un épisode important de la Révolution, du titre italien (Il Mondo Nuovo), qui renvoie aux changements et à l’évolution qui entraîne la Révolution dans le contexte politique et social, est très remarquable. Dans le film Il Mondo Nuovo est aussi le nom d’une attraction sur un quai de la Seine, au pied de Notre-Dame, où des saltimbanques vénitiens invitent les passants à monter à bord pour regarder, à travers les lentilles d’un appareil optique, la reconstitution animée de la Révolution française, de la prise de la Bastille à l’exécution de Louis XVI. Cette scène figure une première fois juste au début du film et puis, de nouveau, dans la séquence finale comme pour mettre entre parenthèses le reste du film, avec un flashback qui les réunit, et avec une fonction narrative originale.

Je trouvé très intéressant l’anachronisme de la scène finale du film où on peut voir Rétif gravant, du quai de la Seine, les escaliers qui le ramènent dans le centre-ville parisien de l’époque actuelle, tout en citant un passage de son livre. Il se projette dans le futur pour communiquer et rappeler aux hommes qui critiquent les barbaries de la Révolution dans leur gouvernement politique apparentement solide et pacifique, que l’homme a la propension à répéter ses erreurs et à recommencer la guerre après une période de paix. Dans le film donc le metteur en scène cherche de donner une explication du présent, à travers une relecture du passé.

Par ailleurs dans le film sont mentionnés plusieurs hommes de lettres importants comme Dante, Voltaire et Goldoni.

 

Chiara Fiorillo

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Antonio De Curtis – Totò (1898-1967) – I caporali sono coloro che sfruttano, che tiranneggiano, che maltrattano. Questi esseri invasati dalla loro bramosia di guadagno li troviamo sempre a galla sempre al posto di comando.

Totò Antonio de Curtis 01

«L’umanità io l’ho divisa in due categorie di persone: uomini e caporali. La categoria degli uomini è la maggioranza, quella dei caporali per fortuna è la minoranza.
Gli uomini sono quegli esseri costretti a lavorare tutta la vita come bestie senza vedere mai un raggio di sole, senza mai la minima soddisfazione, sempre nell’ombra grigia di un’esistenza grama.
I caporali sono coloro che sfruttano, che tiranneggiano, che maltrattano. Questi esseri invasati dalla loro bramosia di guadagno li troviamo sempre a galla sempre al posto di comando spesso senza averne l’abilità o l’intelligenza, ma con la sola bravura delle loro facce toste, della loro prepotenza, pronti a vessare il povero uomo qualunque».

Antonio De Curtis, Uomini o caporali (1955), regia di Camillo Mastrocinque, soggetto di Antonio de Curtis, sceneggiatura di Vittorio Metz, Mario Mangini, Nelli, Camillo Mastrocinque, Antonio de Curtis.

Così nel 1955.
Nel 1963 Totò precisa:

«Quella mia battuta “siamo uomini o caporali” non è affatto un gioco. Il mondo io lo divido così, in uomini e caporali. E più vado avanti, più scopro che di caporali ce ne son tanti, di uomini ce ne sono pochissimi; i caporali sono quelli che vogliono essere capi. C’è un partito e sono capi. Cambia il partito e sono capi. C’è la guerra e sono capi. C’è la pace e sono capi. Sempre gli stessi. Io odio i capi come le dittature».

Totò spiega la differenza tra uomini e caporali

M. Ludovico Dolce, Dialogo nel quale si ragiona del modo di accrescere e conservar memoria, Venezia 1562.
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Peter Watkins – La Comune di Parigi è sempre stata seriamente emarginata dal sistema educativo francese. Le questioni che i comunardi affrontarono erano molto simili a quelle con cui dobbiamo confrontarci oggi.

Peter Watkins La comune di Parigi01
Jules Vallès

L’insorto

indicepresentazioneautoresintesi

 

«La Comune di Parigi è sempre stata seriamente emarginata dal sistema educativo francese, nonostante – o forse perché – è un evento chiave nella storia della classe operaia europea, e quando ci siamo incontrati la maggior parte del cast ha ammesso di conoscere poco o nulla sull’argomento ed è stato molto importante che le persone si siano coinvolte direttamente nella nostra ricerca sulla Comune di Parigi, acquisendo così un processo esperienziale nell’analisi di quegli aspetti dell’attuale sistema francese che stanno fallendo nella loro responsabilità di fornire ai cittadini un processo veramente democratico e partecipativo. Migliaia di Comunardi morirono per i loro ideali nel 1871. Speriamo che prima di vedere la fine del film capirete perché, e quanto le questioni che affrontarono siano molto simili a quelle con cui dobbiamo confrontarci oggi».

Peter Watkins

 

La Commune (Paris, 1871) è un film storico-drammatico del 2000 diretto da Peter Watkins sulla Comune di Parigi. Come rievocazione storica in stile documentaristico, il film ha ricevuto molti consensi dalla critica, per i suoi temi politici e per la regia di Watkins. La Comune (Parigi, 1871) è stata girata in soli 13 giorni in una fabbrica abbandonata alla periferia di Parigi.

M. Ludovico Dolce, Dialogo nel quale si ragiona del modo di accrescere e conservar memoria, Venezia 1562.
M. Ludovico Dolce, Dialogo nel quale si ragiona del modo di accrescere e conservar memoria, Venezia 1562.

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Giangiuseppe Pili – Anche Kant amava Arancia meccanica. La filosofia del cinema di Stanley Kubrick.

Stanley Kubrick - Giangiuseppe Pili
Giangiuseppe Pili
Anche Kant amava Arancia meccanica.
La filosofia del cinema di Stanley Kubrick

Prefazione di Silvano Tagliagambe

ISBN 978-88-7588-230-3, 2019, pp. 128, Euro 15

indicepresentazioneautoresintesi

 

Stanley Kubrick ha usato la cinepresa per mettere a fuoco una filosofia profonda e totale. Che filosofo fu Kubrick?
Anche Kant amava Arancia Meccanica formula in parole ciò che il grande regista americano ci ha mostrato in immagini affrontando domande filosofiche fondamentali.
La visione dell’uomo, del cosmo e della società di Kubrick sono solo alcune delle tematiche di un libro scritto con l’amore per il cinema e la penna del filosofo.


Giancarlo Chiariglione – Le forme informi della frontiera. Lo sguardo del cinema western sulla storia americana.
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Alessandro Alfieri – Dal simulacro alla Storia. Estetica ed etica in Quentin Tarantino.
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Sergio Arecco – Fisica e metafisica del cinema. Il battle study dal muto al digitale
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M. Ludovico Dolce, Dialogo nel quale si ragiona del modo di accrescere e conservar memoria, Venezia 1562.

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Bruno Ganz (1941-2019) – Per ricordare Bruno Ganz. Sì, è magnifico vivere di solo spirito, ma a volte la mia eterna esistenza spirituale mi pesa. Vorrei sentire un peso dentro di me, che mi levi questa infinitezza legandomi in qualche modo alla terra. Vorrei poter dire: “ora”, “ora”, e “ora”. E non più “da sempre”, “in eterno”… Io ora so ciò che nessun angelo sa.

Bruno Ganz

Per ricordare Bruno Ganz

cielosopraberlino

Damiel (Bruno Ganz)

 

Damiel (Bruno Ganz) e Cassiel (Otto Sander)

Sì è magnifico vivere di solo spirito, e giorno dopo giorno testimoniare alla gente, per l’eternità, soltanto ciò che è spirituale. Ma a volte la mia eterna esistenza spirituale mi pesa. E allora non vorrei più fluttuare così, in eterno: vorrei sentire un peso dentro di me, che mi levi questa infinitezza legandomi in qualche modo alla terra, a ogni passo, a ogni colpo di vento. Vorrei poter dire: “ora”, “ora”, e “ora”. E non più “da sempre”, “in eterno”.

Il cielo sopra Berlino-1

Il cielo sopra Berlino

Damiel (Bruno Ganz)

… io ora so ciò che nessun angelo sa …

 

Il cielo sopra Berlino-1

Il cielo sopra Berlino

 

 

Il cielo sopra Berlino (Der Himmel über Berlin) è un film del 1987 diretto da Wim Wenders. Le poesie di Rainer Maria Rilke hanno parzialmente ispirato il film: Wenders ha dichiarato che gli angeli vivono nelle poesie di Rilke. Il regista ha chiesto la collaborazione di Peter Handke per scrivere molti dei dialoghi, e nel film ricorre spesso la sua poesia Lied vom Kindsein.

 

La poesia è uno sguardo indietro verso gli anni in cui la purezza dello sguardo, la semplicità delle ambizioni e la voglia di vivere non conoscevano limiti e condizionamenti. Purtroppo non siamo riusciti a risalire al nome di chi ha firmato la traduzione italiana che trascriviamo qui sotto.

 

 

Peter Handke, Lied Vom Kindsein, Elogio dell’infanzia

Quando il bambino era bambino,
camminava con le braccia ciondoloni,
voleva che il ruscello fosse un fiume,
il fiume un torrente
e questa pozzanghera il mare.

Quando il bambino era bambino,
non sapeva di essere un bambino,
per lui tutto aveva un’anima
e tutte le anime erano un tutt’uno.

Quando il bambino era bambino
non aveva opinioni su nulla,
non aveva abitudini,
sedeva spesso con le gambe incrociate,
e di colpo si metteva a correre,
aveva un vortice tra i capelli
e non faceva facce da fotografo.

Quando il bambino era bambino,
era l’epoca di queste domande:
perché io sono io, e perché non sei tu?
perché sono qui, e perché non sono lì?
quando comincia il tempo, e dove finisce lo spazio?
la vita sotto il sole è forse solo un sogno?
non è solo l’apparenza di un mondo davanti al mondo
quello che vedo, sento e odoro?
c’è veramente il male e gente veramente cattiva?
come può essere che io, che sono io,
non c’ero prima di diventare,
e che, una volta, io, che sono io,
non sarò più quello che sono?

Quando il bambino era bambino,
si strozzava con gli spinaci, i piselli, il riso al latte,
e con il cavolfiore bollito,
e adesso mangia tutto questo, e non solo per necessità.

Quando il bambino era bambino,
una volta si svegliò in un letto sconosciuto,
e adesso questo gli succede sempre.
Molte persone gli sembravano belle,
e adesso questo gli succede solo in qualche raro caso di fortuna.

Si immaginava chiaramente il Paradiso,
e adesso riesce appena a sospettarlo,
non riusciva a immaginarsi il nulla,
e oggi trema alla sua idea.

Quando il bambino era bambino,
giocava con entusiasmo,
e, adesso, è tutto immerso nella cosa come allora,
soltanto quando questa cosa è il suo lavoro.

Quando il bambino era bambino,
per nutrirsi gli bastavano pane e mela,
ed è ancora così.

Quando il bambino era bambino,
le bacche gli cadevano in mano come solo le bacche sanno cadere,
ed è ancora così,
le noci fresche gli raspavano la lingua,
ed è ancora così,
a ogni monte,
sentiva nostalgia per una montagna ancora più alta,
e in ogni città,
sentiva nostalgia per una città ancora più grande,
ed è ancora così,
sulla cima di un albero prendeva le ciliegie tutto euforico,
com’è ancora oggi,
aveva timore davanti a ogni estraneo,
e continua ad averlo,
aspettava la prima neve,
e continua ad aspettarla.

Quando il bambino era bambino,
lanciava contro l’albero un bastone come fosse una lancia,
che ancora continua a vibrare.

 


logo-wordIndice completo delle pagine pubblicate (ordine alfabetico per autore al 15-02-2019)


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Sergio Arecco – Fisica e metafisica del cinema. Il battle study dal muto al digitale

Sergio Arecco 002

“Ben oui si on filme pas c’est pas du cinéma.”
“Des conneries! Le cinéma c’est bien avant qu’on filme.
Là cette bouteille elle a pas besoin d’être filmée
pour être du cinéma” .

François Bégaudeau, La blessure la vraie, 14 (2011)

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317 ISBNSergio Arecco

Fisica e metafisica del cinema. Il battle study dal muto al digitale

ISBN 978-88-7588-253-2, 2019, pp. 224, Euro 20
Collana “il pensiero e il suo schermo”

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«Nulla può darsi in qualunque situazione bellica senza l’esatta conoscenza dell’elemento di fondo: l’uomo e la sua morale». È quanto scrive lo stratega Ardant du Picq, morto in battaglia (Longeville-lès-Metz, guerra franco-prussiana), nell’incompiuto Études sur le combat, noto come  Battle Studies, ancora oggi testo di riferimento per chiunque intenda misurarsi con il tema del combattimento in pace o in guerra. Sì, anche in pace. Non sempre, infatti, si tratta di guerra guerreggiata, tra opposti eserciti. Leggendo, nel corso del volume, i capitoli su Napoli o Boston o Parigi, alternati con quelli sulla Grande Guerra o il Vietnam o la Cecenia, il lettore viene infatti chiamato a condividere una visuale complessiva – tipica del cinema, che del tema ha fatto uno dei suoi punti di forza – della nozione etica di conflitto in senso lato. Perché la qualità del grande cinema sta appunto nel suo innalzare, in virtù dell’immagine-movimento, un evento fisico come la battaglia a evento metafisico, a proprietà estetica, tale da esaltarne i principi della metafora e della metonimia, del latente e del manifesto, del connubio tra reale e immaginario. In Fisica e metafisica del cinema. Il battle study dal muto al digitale, l’Autore percorre, attraverso l’analisi di film di ogni epoca, da Charlot soldato a Dunkirk, l’evoluzione di un topos narrativo che ha nutrito la storia della settima arte.

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Indice

Nota di percorso

Antoine o la guerra degli ultimi
Napoli o la guerra dei vicoli
Westfront o la guerra delle ombre
Dunkirk/Dunkerque o la guerra degli idiomi
London (blitz) o la guerra dei bambini
Northern o la guerra delle identità
Vietnam o la guerra dei mondi
Boston o la guerra dei sobborghi
Caucaso o la guerra dei paesaggi
Cartoonia o la guerra dei simboli
Parigi o la guerra dei simulacri
Pier Paolo o la guerra delle figure

 Appendice:
Alain/Ingmar/Theo/Jean-Luc/Elisabetta/Marco o la guerra delle fedi

 Indice dei nomi e delle opere

***

Sergio Arecco, insegnante e studioso di cinema, collaboratore delle principali riviste del settore, può vantare nel suo curriculum una decina di monografie su registi o attori tra i più diversi – da Pasolini, di cui è stato il primo esegeta, a Oshima, da Cassavetes a Lucas, da Markopoulos a Bergman, su cui ha discusso la tesi di laurea nel 1968, da Resnais e Bresson a Dietrich e Brando, per editori come Il Castoro, Le Mani o Bulzoni – e una nutrita serie di volumi a tema: da Il paesaggio del cinema, vincitore del premio “Maurizio Grande”, a Anche tempo sogna. Quando il cinema racconta la storia, vincitore del premio “Umberto Barbaro”, da Le città del cinema a Il vampiro nascosto, perlopiù pubblicati da Le Mani. Ha inoltre collaborato al Dizionario critico dei film Treccani e al Dizionario dei registi del cinema mondiale Einaudi. Da ultimo ha pubblicato, per la Cineteca di Bologna, un ampio repertorio del corto sonoro: Il cinema breve. Da Walt Disney a David Bowie. Dizionario del cortometraggio 1928-2015, con la prefazione di Goffredo Fofi.

 


 

Il cinema breve

Il cinema breve

Sergio Arecco

Il cinema breve.
Da Walt Disney a David Bowie.
Dizionario del cortometraggio (1928-2015)

Editore Cineteca di Bologna, 2016

Oltre duecento corto e mediometraggi esemplari, selezionati e analizzati dalla perizia critica di Sergio Arecco, compongono nelle pagine di questo libro un’autentica storia parallela del cinema. Una storia che parte dalle origini del sonoro e senza soluzione di continuità arriva fino a noi, una corrente continua di multiformi invenzioni che ci conduce dallo Steamboat Willie di Walt Disney al Blackstar di David Bowie. Film d’avanguardia, film narrativo, film d’animazione, autobiografia, provocazione intellettuale, opera prima e pezzo unico, esordio ed epitaffio, contaminazione estrema e cinema puro. Concentrazione, divagazione, episodio, appunto, colpo d’occhio. Truffaut e Warhol, Antonioni e Park Chan-wook, D.A. Pennebaker e Björk, Shirley Clarke e Dino Risi, Buñuel e Tex Avery, Pasolini e Justin Lin, Mishima e Scorsese, Beckett e Monicelli, Lynch e Miyazaki. Certo, il cinema breve vive spesso di vita segreta. Compaiono nel repertorio anche nomi poco frequentati, titoli misteriosi, e sta forse qui il più forte richiamo di questo dizionario: nel suo proporsi come miniera di scoperte, di film così ben raccontati che avremo voglia di cercarli e di vederli, e che entreranno a far parte del nostro bagaglio cinefilo, della nostra storia personale.


1972_Pier Paolo Pasolini

Pier Paolo Pasolini

 

Sergio Arecco

Pier Paolo Pasolini

Partisan Edizioni , 1972

Dedicato alle opere di Pier Paolo Pasolini. Pubblicato nel 1972 dalla casa editrice romana «Partisan» in una collana che ospitava, tra l’altro, un saggio di Bordiga su Lenin, un libello di Cabral intitolato Guerriglia: il potere delle armi, una monografia su Godard di Moscariello e Dibattito su Rossellini a cura di Gianni Menon. Il volume comprende una Conversazione con Pier Paolo Pasolini a cura di Sergio Arecco.

Indice

In limine
Staticità dei contenuti: un mondo a metà?
La cultura e la sua rivalsa estetica
Vita come pretestualità della morte: la tecnica fondante e globale
«Tutto il mio folle amore…»: l’io epico
La cronaca ideologica e quella filmica
Biofilmografia


Thodoros Anghelopulos0

Thodoros Anghelopulos

Sergio Arecco

Thodoros Anghelopulos

Il Castoro Cinema, La Nuova Italia , 1978

Storia e mitologia, metafora ed emozione si fondono nell’opera di un grande regista dallo stile rigoroso: La recita (1975), Il volo (1986) e il Leone d’argento Paesaggio nella nebbia (1988).


Nagisa Oshima

Nagisa Oshima

Sergio Arecco

Nagisa Ōshima

Il Castoro Cinema, La Nuova Italia , 1979

Regista scomodo, non solo in patria, per il radicalismo ideologico ed espressivo. Dei suoi film duri e violenti, i più noti sono La cerimonia (1971) ed Ecco l’impero dei sensi (1976).


John Cassavetes

John Cassavetes

Sergio Arecco

John Cassavetes

Il Castoro Cinema, La Nuova Italia , 1981

John Cassavetes (New York, 1929 – Los Angeles, 1989) ha “inventato” l’idea stessa di cinema indipendente. La sua produzione, così coerente e refrattaria a ogni compromesso, ha rappresentato un’inesauribile fonte d’ispirazione per cineasti di tutto il mondo. Il suo stile asciutto, diretto e nervoso gli ha permesso di scavare meglio di chiunque altro tra le emozioni e i turbamenti dei suoi personaggi.
Tra i suoi film: Ombre (1959), Volti (1968), Una moglie (1975), La sera della prima (1977), Gloria – Una notte d’estate (1980).

 

John Cassavetes

John Cassavetes

Sergio Arecco

John Cassavetes

Il Castoro Cinema, 2009

 


George Lucas_b

George Lucas

Sergio Arecco

George Lucas

Il Castoro Cinema, 1995

Nasce a Modesto, California, nel 1944. Regista e produttore di genio. Ha dato vita a una scuola di effetti speciali, divenuta centro di produzione: la Industrial Light and Magic. Con le sue Guerre stellari (1977-1983) la fantascienza ha scoperto nuovi confini.

1995_George Lucas

George Lucas


1997_Alain Resnais

Alain Resnais

Sergio Arecco

Alain Resnais o la persistenza della memoria

Le Mani-Microart’S, 1997, 2014


1998_Rober Bresson

Robert Bresson

Sergio Arecco

Robert Bresson. L’anima e la forma

Le Mani-Microart’S, 1998


2000_Igmar Bergman. Segreti e magie

Igmar Bergman

Sergio Arecco

Igmar Bergman. Segreti e magie

Le Mani-Microart’S, 2000


2002_Il paesaggio del cinema

Il paesaggio del cinema

Sergio Arecco

Il paesaggio del cinema. Dieci studi da Ford ad Almodovar

Le Mani-Microart’S, 2002


2003_Il vampiro nascosto

Il vampiro nascosto

Sergio Arecco

Il vampiro nascosto. Suggestioni e dipendenza nel cinema

Le Mani-Microart’S, 2003, 2014


2004_Anche il tempo sogna

Anche il tempo sogna

Sergio Arecco

Anche il tempo sogna. Quando il cinema racconta la storia

ETS, 2004

Trenta film considerati esemplari del rapporto tra cinema e storia. Dai primi capolavori di Griffith – “Nascita di una nazione” – Ejzenstejn – “Ottobre” o Chaplin – “Il grande dittatore” – il volume traccia un itinerario completo, dal cinema classico al cinema contemporaneo, passando per esperienze anche eccentriche come “Hitler” di Syberberg o “Heimat” di Reitz. L’autore studia le forme e le modalità di realizzazione dei primi kolossal, le loro dinamiche interne, il loro impatto sul pubblico e le loro possibili valenze propagandistiche.


2005_Marlene Dietrich

Marlene Dietrich

Sergio Arecco

Marlene Dietrich. I piaceri dipinti

Le Mani-Microart’S, 2005


2007_Marlon Brando

Marlon Brando

Sergio Arecco

Marlon Brando. Il delitto di invecchiare

Le Mani-Microart’S, 2007


2009_Cinema e paesaggio

Cinema e paesaggio

Sergio Arecco

Cinema e paesaggio. Dizionario critico da “Accattone” a “Volver”

Le Mani-Microart’S, 2009, 2014

Dizionario critico in cento film, dalla A alla Z; dalle origini del cinema a oggi; da Il dottor Mabuse (Fritz Lang, 1922-23) a Gomorra (Matteo Garrone, 2008), passando per Via col vento (Victor Fleming, 1939) o Hiroshima, mon amour (Alain Resnais, 1959). Il filo conduttore del libro è il paesaggio del cinema che non è mai sfondo o contorno illustrativo, ma presenza viva, interlocutore privilegiato e speculare ai personaggi, complemento insostituibile alla loro articolazione narrativa e alla loro storia. Il paesaggio con i suoi punti fermi e i suoi punti di fuga, i suoi margini e i suoi sconfinamenti. Il suo filo più segreto e più intimo, è quello delle frontiere del visibile che si spostano, dei confini che non si lasciano definire, che fanno avanzare sempre un po’ di più i loro margini e le loro soglie. In una parola, è quello dello sconfinamento. Un concetto che, pur traendo ispirazione dal cinema di paesaggio, investe il cinema in sé, la sua dinamica, la sua grammatica e la sua sintassi: il paesaggio come una componente intrinseca, peculiare, del cinema, comparabile, per la sua funzione essenziale, alla recitazione degli attori o alla costruzione delle sequenze o alla dinamica del montaggio, vale a dire a quei fondamentali che fanno, materialmente e idealmente, un film. Qualcosa di più, dunque, di una nozione estetica. Quasi una filosofia (se la parola non fosse troppo grossa). Qualcosa che ha a che fare con la vita, con il suo perenne divenire.


2010_Le città del cinema

Le città del cinema

Sergio Arecco

Le città del cinema. Da Metropolis a Hong Kong

L’Epos, 2010

Metropolis e Hong Kong: due città, due icone, una vera e una immaginaria, che solo il cinema ha reso effettivamente reali; paradigmi del moderno e di sé stesse, reinventate dalla mitologia cinematografica e riplasmate come metropoli “assolute”; città virtualmente invisibili o inesistenti chiamate a vivere e a essere sé stesse solo dall’occhio della telecamera che ne legittima l’esistenza e concede loro uno statuto di visibilità.


2013_Le anatomie dell'invisibile

Le anatomie dell’invisibile

Sergio Arecco

Le anatomie dell’invisibile. Il cinema raccontato con il cinema

Città del silenzio, 2013

Sullo sfondo di un cinema che riflette su se stesso – attraverso i generi, gli interpreti o i registri espressivi – l’autore prende in esame alcuni temi, ricomposti in una struttura unitaria e omogenea: la voce fuori campo, il sogno, la favola, la dimensione urbana contrapposta a quella extraurbana, la sessualità. Con una nota di René de Ceccatty.




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N.B. Le immagini e i video sono stati reperiti nel web e quindi considerati di pubblico dominio. Qualora si ritenesse che possano violare diritti di terzi, si prega di scrivere al seguente indirizzo: info@petiteplaisance.it, e saranno immediatamente rimossi.


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Sergio Arecco – La durevole passione per il cinema con i miei libri in questi ultimi cinquanta anni.

Sergio Arecco 001

Il cinema breve

Il cinema breve

Sergio Arecco

Il cinema breve.
Da Walt Disney a David Bowie.
Dizionario del cortometraggio (1928-2015)

Editore Cineteca di Bologna, 2016

 

Oltre duecento corto e mediometraggi esemplari, selezionati e analizzati dalla perizia critica di Sergio Arecco, compongono nelle pagine di questo libro un’autentica storia parallela del cinema. Una storia che parte dalle origini del sonoro e senza soluzione di continuità arriva fino a noi, una corrente continua di multiformi invenzioni che ci conduce dallo Steamboat Willie di Walt Disney al Blackstar di David Bowie. Film d’avanguardia, film narrativo, film d’animazione, autobiografia, provocazione intellettuale, opera prima e pezzo unico, esordio ed epitaffio, contaminazione estrema e cinema puro. Concentrazione, divagazione, episodio, appunto, colpo d’occhio. Truffaut e Warhol, Antonioni e Park Chan-wook, D.A. Pennebaker e Björk, Shirley Clarke e Dino Risi, Buñuel e Tex Avery, Pasolini e Justin Lin, Mishima e Scorsese, Beckett e Monicelli, Lynch e Miyazaki. Certo, il cinema breve vive spesso di vita segreta. Compaiono nel repertorio anche nomi poco frequentati, titoli misteriosi, e sta forse qui il più forte richiamo di questo dizionario: nel suo proporsi come miniera di scoperte, di film così ben raccontati che avremo voglia di cercarli e di vederli, e che entreranno a far parte del nostro bagaglio cinefilo, della nostra storia personale.


1972_Pier Paolo Pasolini

Pier Paolo Pasolini

 

Sergio Arecco

Pier Paolo Pasolini

Partisan Edizioni , 1972

Dedicato alle opere di Pier Paolo Pasolini. Pubblicato nel 1972 dalla casa editrice romana «Partisan» in una collana che ospitava, tra l’altro, un saggio di Bordiga su Lenin, un libello di Cabral intitolato Guerriglia: il potere delle armi, una monografia su Godard di Moscariello e Dibattito su Rossellini a cura di Gianni Menon. Il volume comprende una Conversazione con Pier Paolo Pasolini a cura di Sergio Arecco.

Indice

In limine
Staticità dei contenuti: un mondo a metà?
La cultura e la sua rivalsa estetica
Vita come pretestualità della morte: la tecnica fondante e globale
«Tutto il mio folle amore…»: l’io epico
La cronaca ideologica e quella filmica
Biofilmografia


Thodoros Anghelopulos0

Thodoros Anghelopulos

Sergio Arecco

Thodoros Anghelopulos

Il Castoro Cinema, La Nuova Italia , 1978

Storia e mitologia, metafora ed emozione si fondono nell’opera di un grande regista dallo stile rigoroso: La recita (1975), Il volo (1986) e il Leone d’argento Paesaggio nella nebbia (1988).


Nagisa Oshima

Nagisa Oshima

Sergio Arecco

Nagisa Ōshima

Il Castoro Cinema, La Nuova Italia , 1979

Regista scomodo, non solo in patria, per il radicalismo ideologico ed espressivo. Dei suoi film duri e violenti, i più noti sono La cerimonia (1971) ed Ecco l’impero dei sensi (1976).


John Cassavetes

John Cassavetes

Sergio Arecco

John Cassavetes

Il Castoro Cinema, La Nuova Italia , 1981

John Cassavetes (New York, 1929 – Los Angeles, 1989) ha “inventato” l’idea stessa di cinema indipendente. La sua produzione, così coerente e refrattaria a ogni compromesso, ha rappresentato un’inesauribile fonte d’ispirazione per cineasti di tutto il mondo. Il suo stile asciutto, diretto e nervoso gli ha permesso di scavare meglio di chiunque altro tra le emozioni e i turbamenti dei suoi personaggi.
Tra i suoi film: Ombre (1959), Volti (1968), Una moglie (1975), La sera della prima (1977), Gloria – Una notte d’estate (1980).

 

John Cassavetes

John Cassavetes

Sergio Arecco

John Cassavetes

Il Castoro Cinema, 2009

 


George Lucas_b

George Lucas

Sergio Arecco

George Lucas

Il Castoro Cinema, 1995

Nasce a Modesto, California, nel 1944. Regista e produttore di genio. Ha dato vita a una scuola di effetti speciali, divenuta centro di produzione: la Industrial Light and Magic. Con le sue Guerre stellari (1977-1983) la fantascienza ha scoperto nuovi confini.

1995_George Lucas

George Lucas


1997_Alain Resnais

Alain Resnais

Sergio Arecco

Alain Resnais o la persistenza della memoria

Le Mani-Microart’S, 1997, 2014


1998_Rober Bresson

Robert Bresson

Sergio Arecco

Robert Bresson. L’anima e la forma

Le Mani-Microart’S, 1998


2000_Igmar Bergman. Segreti e magie

Igmar Bergman

Sergio Arecco

Igmar Bergman. Segreti e magie

Le Mani-Microart’S, 2000


2002_Il paesaggio del cinema

Il paesaggio del cinema

Sergio Arecco

Il paesaggio del cinema. Dieci studi da Ford ad Almodovar

Le Mani-Microart’S, 2002


2003_Il vampiro nascosto

Il vampiro nascosto

Sergio Arecco

Il vampiro nascosto. Suggestioni e dipendenza nel cinema

Le Mani-Microart’S, 2003, 2014


2004_Anche il tempo sogna

Anche il tempo sogna

Sergio Arecco

Anche il tempo sogna. Quando il cinema racconta la storia

ETS, 2004

Trenta film considerati esemplari del rapporto tra cinema e storia. Dai primi capolavori di Griffith – “Nascita di una nazione” – Ejzenstejn – “Ottobre” o Chaplin – “Il grande dittatore” – il volume traccia un itinerario completo, dal cinema classico al cinema contemporaneo, passando per esperienze anche eccentriche come “Hitler” di Syberberg o “Heimat” di Reitz. L’autore studia le forme e le modalità di realizzazione dei primi kolossal, le loro dinamiche interne, il loro impatto sul pubblico e le loro possibili valenze propagandistiche.


2005_Marlene Dietrich

Marlene Dietrich

Sergio Arecco

Marlene Dietrich. I piaceri dipinti

Le Mani-Microart’S, 2005


2007_Marlon Brando

Marlon Brando

Sergio Arecco

Marlon Brando. Il delitto di invecchiare

Le Mani-Microart’S, 2007


2009_Cinema e paesaggio

Cinema e paesaggio

Sergio Arecco

Cinema e paesaggio. Dizionario critico da “Accattone” a “Volver”

Le Mani-Microart’S, 2009, 2014

Dizionario critico in cento film, dalla A alla Z; dalle origini del cinema a oggi; da Il dottor Mabuse (Fritz Lang, 1922-23) a Gomorra (Matteo Garrone, 2008), passando per Via col vento (Victor Fleming, 1939) o Hiroshima, mon amour (Alain Resnais, 1959). Il filo conduttore del libro è il paesaggio del cinema che non è mai sfondo o contorno illustrativo, ma presenza viva, interlocutore privilegiato e speculare ai personaggi, complemento insostituibile alla loro articolazione narrativa e alla loro storia. Il paesaggio con i suoi punti fermi e i suoi punti di fuga, i suoi margini e i suoi sconfinamenti. Il suo filo più segreto e più intimo, è quello delle frontiere del visibile che si spostano, dei confini che non si lasciano definire, che fanno avanzare sempre un po’ di più i loro margini e le loro soglie. In una parola, è quello dello sconfinamento. Un concetto che, pur traendo ispirazione dal cinema di paesaggio, investe il cinema in sé, la sua dinamica, la sua grammatica e la sua sintassi: il paesaggio come una componente intrinseca, peculiare, del cinema, comparabile, per la sua funzione essenziale, alla recitazione degli attori o alla costruzione delle sequenze o alla dinamica del montaggio, vale a dire a quei fondamentali che fanno, materialmente e idealmente, un film. Qualcosa di più, dunque, di una nozione estetica. Quasi una filosofia (se la parola non fosse troppo grossa). Qualcosa che ha a che fare con la vita, con il suo perenne divenire.


2010_Le città del cinema

Le città del cinema

Sergio Arecco

Le città del cinema. Da Metropolis a Hong Kong

L’Epos, 2010

Metropolis e Hong Kong: due città, due icone, una vera e una immaginaria, che solo il cinema ha reso effettivamente reali; paradigmi del moderno e di sé stesse, reinventate dalla mitologia cinematografica e riplasmate come metropoli “assolute”; città virtualmente invisibili o inesistenti chiamate a vivere e a essere sé stesse solo dall’occhio della telecamera che ne legittima l’esistenza e concede loro uno statuto di visibilità.


2013_Le anatomie dell'invisibile

Le anatomie dell’invisibile

Sergio Arecco

Le anatomie dell’invisibile. Il cinema raccontato con il cinema

Città del silenzio, 2013

Sullo sfondo di un cinema che riflette su se stesso – attraverso i generi, gli interpreti o i registri espressivi – l’autore prende in esame alcuni temi, ricomposti in una struttura unitaria e omogenea: la voce fuori campo, il sogno, la favola, la dimensione urbana contrapposta a quella extraurbana, la sessualità. Con una nota di René de Ceccatty.




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Filosofiablog – Petite Plaisance: pensieri in movimento

Petite Plaisance: pensieri in movimento

***

 

Coperta 295

indicepresentazioneautoresintesi

Le formi informi della cultura. Lo sguardo del cinema western sulla storia americana. Si tratta di un excursus sul cinema western dalle origini allo stato attuale, in rapporto alle vicissitudini sociali e politiche degli Stati Uniti, dal mito di fondazione della frontiera alla rivalutazione della cultura e delle istanze dei nativi americani, per giungere fino ai giorni nostri con le influenza western più o meno nascoste anche in altri generi. Il western si mostra come il genere tipico e originale della cinematografia americana. Tuttavia, il saggio propone anche e soprattutto una visione d’insieme, una teoria sul cinema che parte dal western ma si estende alla settima arte in sé, offrendo al lettore una notevole quantità di note e riferimenti.

 

***

Coperta Alfieri

indicepresentazioneautoresintesi

Dal simulacro alla storia. Estetica ed etica in Quentin Tarantino. Dalla presentazione del libro leggiamo: «Il presente volume è dedicato a quella che probabilmente è l’icona più celebre e influente dell’immaginario culturale contemporaneo, oltre che del cinema degli ultimi decenni. Quentin Tarantino infatti, attraverso una manciata di film, è riuscito da un lato a riflettere al meglio le tendenze caratteristiche della postmodernità, dall’altro però la sua grandezza sta nel fatto di essere riuscito a rinnovare il suo stile e la sua poetica in base alle esigenze che la nuova società ha imposto a partire da eventi di impatto gigantesco che hanno stravolto norme e convenzioni dei passati decenni. […] Tarantino ha dovuto in più occasioni mettere in discussione se stesso, tanto da passare dall’essere uno dei cavalieri più significativi del postmodernismo al recupero di una sensibilità tipicamente moderna: se infatti la pratica “citazionistica” della sua estetica simulacrale – simulacrale perché, come vedremo, tautologica nell’invenzione di un universo che si alimenta di cinema e all’interno dei confini del cinema si sviluppa – resta una firma distintiva dell’autore, è anche vero però che la seconda fase della sua produzione testimonia un’esigenza (dettata dalle condizioni socio-politiche attuali) di passare dal simulacro alla Storia, ovvero dal divertissment autoappagante capace di soddisfare le esigenze libidiche dello spettatore, al contenuto di matrice morale e critica.»

***

Petite Plaisance: pensieri in movimento

In armonia con studiosi quali Rudolf Arnheim, che sostengono che il pensare esige immagini e le immagini contengono del pensiero [1], critici e appassionati da sempre ricordano come il cinema, inteso come spazio oltrenarrativo, come ambito in cui la modalità del senso si costituisce in una «intermediazione originaria tra qualcosa che è dato e qualcosa che ha senso» [2], come un’arte capace di mostrare un immediato “stadio estetico della materia”, possa costituire sia un oggetto della ricerca filosofica che, soprattutto, un suo necessario correlato. Si potrebbe addirittura affermare che se le speculazioni di filosofi quali Aristotele, San Tommaso, Kant, Schopenhauer, Nietzsche possono trovare nel cinema un linguaggio adatto e comprensibile (si pensi ai continui parallelismi tra l’astronauta di 2001: Odissea nello spazio e il Superuomo nietzschiano) è altrettanto vero che nel secolo scorso, come ci raccontano pensatori quali Walter Benjamin, Debord, Deleuze e Baudrillard, proprio la “settima arte” ha progressivamente trasformato i processi cognitivi e linguistici (e quindi le scelte morali, la percezione del mondo) di milioni di persone: compresi quelli di scrittori, artisti e filosofi. Partendo appunto da queste considerazioni, la casa editrice Petite Plaisance ha messo in piedi una collana che si propone di analizzare il cinema come un fenomeno che è stato in grado di influenzare stili di vita e ideologie politiche del cosiddetto “Secolo breve”, la quale, intitolata “Il pensiero e il suo schermo” e da me diretta, conta sulla partecipazione di noti studiosi della settima arte come Sergio Arecco, Giorgio Cremonini, Angelo Moscariello, Ornella Calvarese; di filosofi e docenti universitari come Alessandro Alfieri, Eusebio Ciccotti e Giangiuseppe Pili; di noti professionisti come lo psicoterapeuta Alessandro Studer (è opportuno ricordare che proprio in queste settimane altri importanti studiosi si sono detti interessati a prendere parte al progetto). Venendo, nello specifico, al mio testo (Le forme informi della frontiera. lo sguardo del cinema western sulla storia americana), si potrebbe dire che esso parte dalla considerazione che, nonostante in modo ciclico studiosi, scrittori e registi abbiano levato canti funebri sul mito del western, considerandolo molto spesso solo un genere della settima arte destinato all’obsolescenza o a mutare forma attraversando altre frontiere inter-filmiche, le cinéma américain par excellence, come lo definì lo studioso André Bazin, pur tra le difficoltà dei primi anni Dieci poi superate grazie a opere come Ombre rosse (Stagecoach, 1939) di John Ford, è arrivato in (relativa) buona salute sino ai primi anni ’70 raccontando eventi dall’incredibile impatto che hanno stravolto la vita americana. Tanto che i registi dell’ultima, grande stagione del genere come Arthur Penn, Sidney Pollack, Abraham Polonsky, Robert Altman e soprattutto Sam Peckinpah, hanno rappresentato in modo appropriato lo sterminio degli indiani e il brutale ridimensionamento dei pionieri bianchi del West, come un’allegoria della sempre più disperata condizione dell’homo americanus coevo (ormai globalizzato), il quale è tiranneggiato da un sistema che celandosi dietro a nomi impenetrabili quali mercati finanziari, condizioni globali di scambio, competitività, offerta e domanda [3], rende serve di una logica mostruosa le persone (intralciandone in vari modi lo sviluppo culturale, morale e spirituale) e decide l’agenda di funzionari e politici. Un sistema che compie quello che Marx chiama «un genocidio delle culture viventi». Questi cineasti, se svelano la natura finzionale del western (Alberto Crespi definisce Tombstone, la nota città della sfida all’O.K. Corral, come «un parco a tema») [4], e ci dicono che dopo essersi inaugurato con The Great Train Robbery (1903) di Edwin S. Porter, il quale gira il suo film quando la memoria della frontiera è ancora fresca, il noto genere cinematografico, massimo propagatore di quel’’epica del “Wild West”, di quel manifest destiny cantati, tra gli altri, da politici e storici come Theodore Roosevelt e Frederick J. Turner [5], si è estinto perché ha consumato, attraverso una visione più realistica del periodo storico, la mitologia su cui si ergeva, ci rammentano pure che la Nuova Frontiera del paese considerato da Baudrillard la «versione originale della modernità» [6], una volta che sono franate le utopie di David Thoreau, di Ralph Waldo Emerson e di Josiah Royce (a partire dagli inizi del secolo scorso lo spazio terrestre è stato via via cartografato, recensito, indagato in ogni dettaglio e la wilderness, terra incolta, “selva oscura” dantesca eletta a simbolo di amoralità e disordine è stata domata) è, sostanzialmente, la “carne elettronica” di quegli esseri umani che, per usare le parole del professore di mediologia O’Blivion di Videodrome (1983) di Cronenberg, si comportano oramai come se «la televisione fosse diventata più che la vita». Oppure è, come metto in evidenza nel penultimo paragrafo del testo, l’Uomo meccanico, il Cyborg del Transumanesimo ben rappresentato sullo schermo cinematografico proprio dagli (anti) eroi del regista e scrittore canadese.
Note
[1] R. Arnheim, Il pensiero visivo, Einaudi, 1974, p. 299.
[2] Pietro Montani, L’immaginazione narrativa. Il racconto del cinema oltre i confini dello spazio narrativo, Guerini, Milano, 1999, p. 14.
[3] Zygmunt Bauman, La solitudine del cittadino globale, Feltrinelli, Milano, 2000, p. 60. [4] Per Crespi, la nota città del Sud dell’Arizona che il 26 ottobre del 1881 fu teatro dello scontro a fuoco tra la banda Clanton-McLaury e la coppia Wyatt Earp-Doc Holliday, è la cosa «più profondamente, intrinsecamente, americana che esista», nel senso che il piccolo e davvero poco «spettacolare» luogo del duello più famoso del West, è stato riprodotto «all’interno di una finzione che rende Tombstone, simile ad un padiglione di Disneyland» (A. Crespi, America vera o falsa? Il paesaggio nel cinema hollywoodiano contemporaneo, in Franco La Polla (a cura di), Poetiche del Cinema Hollywoodiano Contemporaneo, Lindau, Torino, 2001, p. 191).

[5] Lo storico americano Frederick J. Turner (1861-1932), parlando dell’importanza della Frontiera nel formare il carattere dei suoi connazionali, considera la medesima come una realtà generatrice di sano individualismo, di democrazia, di vitale umanità non corrotta da pesanti eredità civili: «È alla frontiera che l’intelletto americano deve le sue caratteristiche più spiccate. La rudezza e la forza combinate con l’acutezza e la curiosità; la disposizione mentale, pratica, inventiva, rapida a trovare espedienti; il mordente magistrale sulle cose materiali, privo di senso artistico ma potentemente efficace per compiere grandi destini, l’energia inquieta, nervosa, l’individualismo dominante, all’opera per il bene e per il male, e al tempo stesso la gaiezza vivace e l’esuberanza che vanno di pari passo con la libertà», Frederick J. Turner, La frontiera nella storia americana, Il Mulino, Bologna, 1959, p. 30. [6] Jean Baudrillard, L’America, Feltrinelli, Milano, 1987, p. 64.

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Sitosophia – La collana “Il pensiero e il suo schermo”.

Sitosophia 01


sitosofia


Sitosophia

Per comunicare con la redazione di Sitosophia, per segnalare eventi, inviare articoli e recensioni o proporre altre forme di collaborazione, basta scriverci da questa pagina o direttamente tramite email (info@sitosophia.org) e social network. Saremo lieti di rispondervi.


Segnaliamo con piacere la collana “Il pensiero e il suo schermo”,
dell’editrice Petite Plaisance.

La collana è diretta da Giancarlo Chiariglione – già nostro collaboratore di lunga data – e si occupa dei rapporti che intercorrono tra la filosofia e l’immaginario cinematografico.

Due i volumi finora dati alle stampe.

***

 

Coperta 295

indicepresentazioneautoresintesi

Il primo, dello stesso Chiariglione, titola Le formi informi della cultura. Lo sguardo del cinema western sulla storia americana. Si tratta di un excursus sul cinema western dalle origini allo stato attuale, in rapporto alle vicissitudini sociali e politiche degli Stati Uniti, dal mito di fondazione della frontiera alla rivalutazione della cultura e delle istanze dei nativi americani, per giungere fino ai giorni nostri con le influenza western più o meno nascoste anche in altri generi. Il western si mostra come il genere tipico e originale della cinematografia americana. Tuttavia, il saggio propone anche e soprattutto una visione d’insieme, una teoria sul cinema che parte dal western ma si estende alla settima arte in sé, offrendo al lettore una notevole quantità di note e riferimenti.

 

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Coperta Alfieri

indicepresentazioneautoresintesi

La seconda pubblicazione di Alessandro Alfieri, dal titolo: Dal simulacro alla storia. Estetica ed etica in Quentin Tarantino. Dalla presentazione del libro leggiamo: «Il presente volume è dedicato a quella che probabilmente è l’icona più celebre e influente dell’immaginario culturale contemporaneo, oltre che del cinema degli ultimi decenni. Quentin Tarantino infatti, attraverso una manciata di film, è riuscito da un lato a riflettere al meglio le tendenze caratteristiche della postmodernità, dall’altro però la sua grandezza sta nel fatto di essere riuscito a rinnovare il suo stile e la sua poetica in base alle esigenze che la nuova società ha imposto a partire da eventi di impatto gigantesco che hanno stravolto norme e convenzioni dei passati decenni. […] Tarantino ha dovuto in più occasioni mettere in discussione se stesso, tanto da passare dall’essere uno dei cavalieri più significativi del postmodernismo al recupero di una sensibilità tipicamente moderna: se infatti la pratica “citazionistica” della sua estetica simulacrale – simulacrale perché, come vedremo, tautologica nell’invenzione di un universo che si alimenta di cinema e all’interno dei confini del cinema si sviluppa – resta una firma distintiva dell’autore, è anche vero però che la seconda fase della sua produzione testimonia un’esigenza (dettata dalle condizioni socio-politiche attuali) di passare dal simulacro alla Storia, ovvero dal divertissment autoappagante capace di soddisfare le esigenze libidiche dello spettatore, al contenuto di matrice morale e critica.»

 



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N.B. Le immagini e i video sono stati reperiti nel web e quindi considerati di pubblico dominio. Qualora si ritenesse che possano violare diritti di terzi, si prega di scrivere al seguente indirizzo: info@petiteplaisance.it, e saranno immediatamente rimossi.


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Fernando Birri (1925-2017) – … pero sueña con los ojos abiertos

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La mia casa
ambulante

avrà ancora due gambe
e i miei sogni non avranno frontiere.
Ernesto Che Guevara

 

Birri_a_Cuba… pero sueña con los ojos abiertos. Fernando Birri

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Ha più valore,
un milione di volte,
la vita di un solo essere umano
che tutte le proprietà
dell’uomo più ricco della terra.
Ernesto Che Guevara

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Fernando Birri – «Para que el lugar de la Utopia, que, por definiciòn, està en “Ninguna Parte”, esté en alguna parte».

De Pascale Goffredo, Fernando Birri L’Altramerica, Le Pleiadi, Napoli, 1994, con un’avvertenza di Eduardo Galeano

 


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