Michèle Bertrand – L’homme ne cesse jamais d’appartenir à l’imaginaire, alors même qu’avec constance il poursuit le dessein de decouvrir (par la connaissance) la structure de l’univers ou sa propre verité singulière. Ce sont deux modes d’être et de penser, et non deux mondes.

Michèle Bertrand

«Spinoza n’oppose pas l’imaginaire à la réalité, mais bien plutôt la réalité de l’imaginaire à celle des événements physiques externes [Spinoza non oppone l’immaginario alla realtà, ma piuttosto la realtà dell’immaginario a quella degli eventi fisici esterni. ]» (p. 15).

«L’homme ne cesse jamais d’appartenir à l’imaginaire, alors même qu’avec constance il poursuit le dessein de decouvrir (par la connaissance) la structure de l’univers ou sa propre verité singulière. […] Le mouvement de la connaissance prend appui sur celui de l’imaginaire. Il s’en separe également. Mais ce sont deux modes d’être et de penser, et non deux mondes. L’homme ne cesse pas plus d’imaginer qu’il ne cesse d’être une partie de la nature. Mais la connaître n’est pas en devenir l’auteur. On ne cesse pas d’imaginer parce qu’on a commence de connaître; on ne devient pas ce que l’on connaît, et pour être capable de se lire sous un angle d’éternité, notre existence particuliere n’en devient pas pour autant éternelle» (p. 68).

Michèle Bertrand, Spinoza et l’imaginaire, PUF, Paris 1983.

M. Ludovico Dolce, Dialogo nel quale si ragiona del modo di accrescere e conservar memoria, Venezia 1562.
M. Ludovico Dolce, Dialogo nel quale si ragiona del modo di accrescere e conservar memoria, Venezia 1562.

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